En particulier cela ne convient pas à ceux qui n’arrivent pas à mobiliser leur imagination, car l’hypnose fait appel aux métaphores.
En revanche, contrairement à ce que l’on croit, l’hyper-contrôle n’empêche pas l’hypnose. Les personnes qui ont tendance à vouloir tout contrôler vont peut-être avoir besoin d’un peu plus de temps, explique Édouard Collot, psychiatre formé à l'hypnothérapie. On commence par des séances de relaxation, avec des exercices de respiration et de décontraction musculaire.
Il n’existe pas de contre- indication, même pour les maladies psychiatriques, à condition que le sujet soit dans une phase neutre (ni "UP", ni "DOWN"). Par contre l'hypnose est déconseillée aux personnes atteintes de troubles psychotiques graves.
Après une séance, certains sujets ressentent une grande fatigue. Cette fatigue est souvent un contrecoup de l’état de relaxation obtenu pendant la séance. Les sujets sont parfois si détendus qu’ils ont l’impression de s’être endormis ; notamment parce que la respiration est plus lente et plus profonde… Et parce qu’on perd la notion du temps.
Durant une séance d'hypnose, notre attention au monde est diminuée pour permettre à l'inconscient d'être plus présent et de percevoir de nouvelles ressources. Nous entrons dans un état modifié de conscience. Et plusieurs fois par jour, nous entrons naturellement dans cet état par exemple, lorsqu'on est perdue dans ses pensées, regarde la télévision, en conduisant, etc...Sans cela notre cerveau finirait par disjoncter.
Donc, oui... Nous pouvons tous être hypnotisé. Pour cela, nous avons besoin uniquement de deux choses : de l'imagination et de le vouloir. Personne ne pourra hypnotiser une personne qui ne le souhaite pas.