Il existe en chaque fumeur une part qui désire et a toujours désiré se délivrer un jour du tabac.
Longtemps dans cette dépendance, une personne prend enfin sa décision : j'arrête de fumer. Cette motivation doit absolument venir de la personne elle-même et non pas de son entourage. Comme dans tout changement profond, la motivation joue un rôle important.
Fumer n'est pas une maladie, c'est un comportement. Les personnes qui viennent en consultation ne sont pas malades, elles souhaitent juste modifier leur comportement parce qu'elles trouvent qu'il ne correspond plus à leur écologie interne.
Un même comportement peut être perçu par deux personnes de deux façons différentes, l'une voudra arrêter de fumer et l'autre non. Il y a des hypnothérapeutes fumeurs...qui aident leurs clients à arrêter de fumer !
Quelle que soit l'addiction, cela répond à une même structure. On repère facilement une addiction par les mots utilisés : "c'est plus fort que moi", "j'aimerais mais je n'y arrive pas". Ce déséquilibre écologique est alors bien réel.
L’hypnose n'est qu'un « outil ». Et cet outil va permettre au professionnel de modifier l'état de conscience de son client pour qu'il puisse dialoguer avec son inconscient. C’est à ce moment précis que l'hypnothérapeute suggère une nouvelle conduite à tenir.
Lors d'une séance, je chercherais en premier l’origine de la dépendance. En effet, il arrive souvent que cette dépendance soit la conséquence d’un évènement de votre passé. L’hypnose, par un travail de régression, permet de retrouver ce souvenir et surtout de modifier de manière permanente le ressenti qui lui était associé. Ainsi la structure d'origine, celle qui a entrainée l'addiction, est rompue.
Il serait aussi intéressant d’apprendre (avec votre praticien) des techniques d’autohypnose pour vous permettre de gérer et de contrôler d’éventuelles situations critiques du quotidien.