...Le marquis de Puységur prend la suite et décrit l'état d'hypnose comme un "somnambulisme" donnant accès à des ressources internes, grâce au lien humain (entre le praticien et le patient) qui révèle une potentialité d'auto guérison, ou de mieux-être.
L'importance de la suggestion dans les phénomènes hypnotiques est démontrée par Hippolyte Bernheim vers la fin du XIXe siècle, tandis que Sigmund Freud souligne l'importance de la relation patient / praticien dans les effets thérapeutiques obtenus. Et enfin, dans la seconde moitié du XXe siècle le psychiatre américain Milton H. Erickson propose de comprendre l'hypnose comme une invitation à assouplir ses mécanismes psychologiques et à réveiller ses ressources propres. Au cours des années 1990, les neurosciences démontrent que l'état hypnotique correspond à une activité cérébrale singulière, qui n'est ni de la veille, ni de la somnolence, ni de la distraction, mais un état de conscience modifié. La première application de l'hypnose, reste les fondements, la gestion de la douleur.
L'invention du terme "hypnose" est souvent attribuée à James Braid, médecin écossais, qui aurait créé ce terme en 1843, en référence à Hypnos, le dieu grec du sommeil.
Il semble en réalité que ce soit le baron Etienne Felix d'Hénin de Cuvillers qui ait le premier commencé à utiliser le préfixe "hypn" dès 1819 (Gravitz 1993). Toutefois l'histoire de l'hypnose commence avec Franz Anton Mesmer à la fin du XVIIIe siècle, médecin qui pratiquait la magnétothérapie : les aimants posés sur le corps du patient étaient supposés avoir une action sur ses maux.
En définitive il met en lumière les principes de l'hypnose : l'utilisation de la suggestion, le pouvoir de l'imaginaire, et surtout l'importance d'un état de conscience modifié pour faciliter les effets thérapeutiques…